L’Armée de Terre s’équipe de drones fabriqués par Thalès : le Spy’Ranger
On a appris hier que l’armée de terre Française allait être équipé très prochainement de drones fabriqués par l’équipementier Thalès. Ce drone, répondant au nom de code Spy’Ranger est le fruit d’une association unique entre Thalès et deux PME sous-traitante Française que sont Aviation Design et Merio.
C’est la Direction Générale de l’Armement (DGA) qui vient de confirmer avoir passé commande le 5 Janvier dernier de 35 système de mini-drones de reconnaissance (SMDR) destinés à remplacer les Drones de renseignement au contact (DRAC) utilisés par l’armée de Terre depuis 2008. D’après le cahier des charges les premiers drones devraient être livrés d’ici 2019 et leur maintenance sera assuré sur une durée de 10 ans. Par la suite, une seconde commande portant sur 35 nouveaux appareils devrait être signé entre la DGA et Thalès.
Spy’Ranger, un drone simple mais d’une redoutable efficacité
Ce drone Spy’Ranger offre une masse totale de 14,5 kilogrammes et dispose d’une envergure allant jusqu’à 3m80 pour une autonomie totale de 2 heures 30 en vol. L’intérêt de ce drone est sa capacité à transmettre des images vidéos en haute définition totalement sécurisé et en temps réel jusqu’à 30 kilomètres de distance de sa base de contrôle. Pour information c’est actuellement trois fois plus loin que l’actuel système DRAC qui n’offrait qu’une distance de 10 kilomètres au total. Il faut environ 12 minutes à une équipe de 2 soldats pour lancer ce drone.
D’après les responsables du programme chez Thalès, 4 points essentiels font de ce drone Spy’Ranger un produit d’exception : « Une plateforme électrique robuste et innovante, la charge utile optronique multi-senseurs gyro-stabilisée la plus avancée au monde pour optimiser la mission de collecte de renseignements de contact, le standard le plus élevé en matière de liaison de données, et un logiciel de contrôle commande éprouvé au combat […] La charge utile constitue une véritable innovation en soi. La plupart des drones ne sont en effet pas en mesure de maintenir leurs capteurs sur l’objectif lors de manœuvres soudaines et brutales. La gyro-stabilisation dont bénéficie le mini drone Spy’Ranger permet de maintenir la caméra et les capteurs embarqués en ligne sur l’objectif, même si l’aéronef repousse au maximum les limites de la cellule en termes de manœuvrabilité ».
L’armée de Terre Française va donc bénéficier d’une technologie qui la mettra au moins a égalité avec les autres armées disposant déjà de ce type de drone.
